mardi 28 août 2012

Article du Camarade sur la rentrée politique


C’est quand le changement ?

L’arrivée de la gauche au pouvoir met fin à dix années de règne de la droite marquées par le démantèlement du service public, et la remise en cause des acquis sociaux. C’est en cela que les attentes envers le nouveau gouvernement se font grandes. Alors que d’un côté les profits des actionnaires augmentent, de l’autre les salaires ne permettent pas de vivre décemment, et le chômage augmente. Des mesures d’urgence doivent s’appliquer comme une loi pour l’interdiction des licenciements boursiers et de nouveaux droits pour les salariés ou encore un référendum sur le pacte budgétaire européen. Jusqu’à maintenant le changement ne se fait pas sentir au sein du pays, ou du moins seulement par le biais de mesurettes comme l’augmentation du SMIC de 2% qui ne change pas le quotidien de la population. D’autre part le contrat de génération voulu par le gouvernement est ni plus ni moins la mise en place d’emplois jeunes sans droits. François Hollande disait que l’austérité était finie. Seulement ce sont de véritables actes que nous attendons comme le rejet du traité européen antisocial et démocratique imposé sous l’ère Sarkozy.


Syrie

Un peuple meurtri

Cela fait 16 mois que la tragédie syrienne fait rage. Le bilan se résume à des milliers de morts, détenus, disparus. Tout cela engendre des déplacements de populations victimes de la famine et des villes anéantis en ruines. D’autre part, la démission de Kofi Annan a mis fin à l’espoir de trouver une issue politique au conflit et montre avant tout l’impossibilité de mettre en place une paix durable pourtant réalisable au départ. Le régime d’Assad maintien la population dans la terreur, par le biais d’une répression militarisée. La solution n’est pas dans le conflit militaire mais bien dans la mise en place d’une alternative politique pour une Syrie démocratique. Le peuple syrien ne doit pas être otage des grandes puissances qui entretiennent cette crise. La France doit jouer un rôle dans cette tragédie, renouer les liens diplomatiques convenables afin d’assurer un climat de sécurité sur le territoire syrien. Il faut rompre avec le libéralisme et l’atlantisme qui pourrait soi-disant constituer une solution au problème. Il faut pour cela amener la Syrie vers un régime démocratique dans la paix, et le respect des droits humains du peuple syrien. 

Jeremy Ferret Bourdier

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